l'ol derriere puel

source dauphine .com
Samedi soir, les supporters lyonnais ont continué à demander la démission de l’entraîneur lyonnais, à grands cris, alors que les tribunes du stade Marcel-Picot s’étaient déjà vidées. Malgré le succès, malgré la manière, malgré la volonté des joueurs de l’OL de forcer le destin, de décrocher leur première victoire à l’extérieur.

Aulas : “J’ai demandé du temps”
Entre eux et Claude Puel, le fossé s’est creusé. Irrémédiablement ? Vendredi, ces mêmes supporters avaient déployé des banderoles le long du parcours qui menait le bus des joueurs vers l’aéroport, à la veille de ce match en Lorraine. Avec d’autres “Puel démission”. Vindicte populaire exacerbée, l’entraîneur olympien est devenu une de leurs cibles privilégiées.

Pourtant, personne au sein du club ne semble vouloir lâcher le coach, même si on a parlé, voilà quelques jours, d’une rencontre entre Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe et le grand Marcello Lippi. Mais Puel se tient droit dans la tempête, élude les questions à son sujet, rebondit sur la notion de groupe, sur le besoin de sérénité de ses ouailles.

Et son président, avec diplomatie, l’a encore soutenu à Nancy. Après la victoire. “J’ai demandé du temps. Je respecte les supporters, mais aussi les joueurs, le staff, Claude (Puel), et j’écoute Bernard Lacombe (son conseiller). Mais un club comme Lyon, 8 e dans la hiérarchie européenne et qui a investi 120 millions d’euros, ne peut pas prendre des décisions avant au moins dix matches de championnat et trois de Ligue des champions
Une échéance plus qu’un ultimatum. Les joueurs de l’OL sont évidemment plus terre à terre. Jérémy Toulalan, le capitaine olympien, est monté au créneau depuis longtemps au soutien de son entraîneur et l’équipe a montré, dans la tourmente du derby face aux Verts, qu’elle ne lâcherait pas son patron. La victoire avait échappé à Lyon contre les Stéphanois mais ils ne se sont pas découragés. Ils ont continué à se battre, à Tel-Aviv mercredi dernier, à Nancy samedi soir. Avec un engouement identique.

L’union sacrée pourrait toutefois chanceler
“On sera solidaire du coach”, a insisté Jérémy Pied (voir ci-contre), à l’évidence représentatif de l’expression des Lyonnais, de la même manière que l’avait souligné Pape Diakhaté la veille de cette rencontre en Lorraine. Pour l’instant, aucune voix discordante malgré deux saisons sans titre et l’entame de la troisième sans reflets. Sorte d’union sacrée qui pourrait toutefois chanceler selon les prestations d’octobre.

“Il faut encore attendre, a ajouté Jean-Michel Aulas, il faut avoir le recul nécessaire, ne pas céder à des tentations ou des pulsions. Un club a déjà changé d’entraîneur (Estevan remplacé par Hadzibegic à Arles-Avignon battu 4-0 par Auxerre) et ça n’a pas modifié grand-chose.”

Puel a donc gagné du temps mais l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête n’est pas encore au placard. Ses joueurs doivent maintenant transformer leur soutien en résultats

ouais bon je suis pas une anti puel ni une accroc à lui non plus .... mais bon là certains supporters deviennent grave ..
à force de continuer à "scander puel Demission" et ba sa va prendre sur le moral des joueurs

j en ai parlé avec Maxime ce week end et ils en ont marre ....

je suis vraiment pas pour qu il parte en plein milieu de saison sa servira à rien ... car avec un nouvel entraineur va lui falloir du temps aussi a prendre ces marques donc autant attendre la fin de saison pour dégager puel

A chaque fois c'est l'entraineur qui trinque

C'est pathétique