Hilton : « On défend tous »

Hilton : « On défend tous »


[Hilton, ici au centre entre Mears et Taiwo, a été utilisé 27 fois cette saison.]

Hilton, l'élément stable de la défense phocéenne, nous explique les raisons du meilleur comportement défensif de Marseille depuis le début de l'année. Un résultat qui doit beaucoup... aux attaquants.

A Marseille, la notion de bloc-équipe fut au pire inexistante cette saison, au mieux un casse-tête presque insoluble pour Eric Gerets. Entre 4-2-3-1, 4-4-2 et 4-3-3, l'entraîneur marseillais a passé en revue tous les différentes organisations de jeu en quête d'un équilibre qui a mis du temps à arriver. Il a également épuisé son stock de défenseurs sans plus de résultats. Lors du tout premier match des Phocéens à Rennes (4-4), la charnière centrale était composée de la paire Erbate-Hilton. Depuis, l'international marocain est reparti, laissant sa place successivement à Ronald Zubar, Julien Rodriguez et Renato Civelli. Indésirable en début de saison, l'Argentin a été titularisé lors de quatre dernières rencontres de Championnat. Il a participé au mieux-être défensif de l'OM, même si celui-ci reste indissociable «du travail effectué par toute l'équipe», selon le Brésilien Hilton, auquel nous avons demandé de nous éclairer sur les raisons de l'actuelle solidité marseillaise. Le Brésilien parle d'«une prise de conscience collective». Elle serait intervenue après la claque reçue contre Nancy (0-3) juste avant la trêve de décembre.

Depuis, le club phocéen n'a encaissé que deux buts en dix rencontres de Championnat. «Dès lors qu'on défend tous ensemble, ça devient un peu plus facile, explique Hilton. On est beaucoup plus disciplinés et réguliers. Dès qu'on perd un ballon, tout le monde fait l'effort». L'ancien Lensois cite Hatem Ben Arfa en exemple. «Quand il rentre, il défend beaucoup plus qu'avant. Tout le monde a compris qu'on avait tous à y gagner. Lorsqu'on regarde les autres championnats, on voit que même les meilleurs joueurs viennent défendre. Il n'y a pas de raison pour que nous, nous ne le fassions pas». De Brandao à Mandanda, la défense est devenue l'affaire de tous. L'apport du Brésilien ne se limite pas à ses deux buts inscrits depuis son arrivée cet hiver. «Il empêche les défenseurs adverses de sortir les ballons proprement, observe Hilton. Il va au pressing. Ça nous permet de gagner plus facilement les premiers et les deuxièmes ballons».

Hilton pas contre «la stabilité»
Avec 27 titularisations, Hilton est le défenseur le plus utilisé par Gerets. «Le coach me donne sa confiance. J'essaie de la lui rendre, mais je peux encore mieux faire». Le Brésilien ne serait pas contre un peu plus de «stabilité» en défense centrale, mais il assure ne pas avoir été perturbé par les différents changements opérés par le technicien. «Je m'entends bien avec les trois, dit-il. Zubar, c'est un bon joueur de tête, il est costaud. Rodriguez, c'est le guerrier, il nous amène son expérience. Civelli, c'est le revanchard. En ce moment, il nous aide beaucoup». La seule zone d'ombre concerne la blessure de Laurent Bonnart, out jusqu'à la fin de la saison. «Mais Tyrone (Mears) a montré qu'il pouvait le remplacer», relativise-t-il. Pour Hilton comme pour Gerets, le nivellement des valeurs entre les titulaires et les remplaçants doit aider Marseille à conquérir le titre de champion de France. «Dès que quelqu'un rentre, il se donne à fond. Une équipe, ce n'est pas que onze joueurs». - Emery TAISNE

L'Equipe

s'il se blessait pas tout le temps rodriguez-hilton c'est solide ça gagnerait à jouer plus souvent pour créer des automatismes! Civelli me fait un peu peur il fait bcp de fautes et est pas loin du rouge sur plusieurs matchs... Et Zubar... mon pote! Il va peut être apporter sa pierre d'ici la fin de la saison! But contre son camp, grosse cagade devant un attaquant adverse... c'est dommage parce que sinon y a une très belle animation offensive!!!