Derniers sujets
Gif de la semaine (13/06/06 au 19/06/05)
Horloge
Wenger a toujours faim
2 participants
Page 1 sur 1
Wenger a toujours faim
Dans moins d'un mois, Arsène Wenger fêtera son soixantième anniversaire. Mais le manager d'Arsenal n'est pas encore à la retraite. A la tête du club londonien depuis 1996, l'Alsacien a encore beaucoup à faire avec les Gunners et assure qu'il ne partira pas de lui-même. Son métier le passionne trop.
Highbury fut un stade mythique. C'est aujourd'hui un ensemble immobilier de 650 appartements, dont un bientôt occupé par Robert Pires. Lorsqu'il aura mis fin à sa carrière, l'ancien joueur d'Arsenal viendra s'y remémorer ses exploits ballon au pied et, sans doute, les plus belles heures de sa carrière de footballeur. Il pensera à ses anciens coéquipiers, à la cohorte tricolore des Gunners qu'il a côtoyée, formée de Thierry Henry, Patrick Vieira ou encore Sylvain Wiltord. Quelques souvenirs liés à un homme qui incarne Arsenal depuis treize ans lui traverseront sans doute l'esprit aussi. Cet homme, c'est Arsène Wenger et, dans quelques semaines, il fêtera son soixantième anniversaire.
Soixante ans, c'est souvent l'âge de la quille. Après une vie professionnelle bien remplie, beaucoup profitent du franchissement de cette barre symbolique pour aller à la pêche. Arsène Wenger, lui, n'est pas parti pour arrêter. A la tête d'Arsenal et d'un projet global qu'il a mis en place depuis plusieurs années, le Français n'a pas envie de laisser ses "Baby Gunners" en chemin. L'Alsacien est un éternel bâtisseur qui, même si les dernières années ont sonné creux au niveau des titres (ndlr : Arsenal n'a plus rien gagné depuis 2005), aime aller jusqu'au bout de ses idées, malgré les critiques, les appels réguliers du pied du Real Madrid et un combat a priori inégal face aux autres membres du Big Four qui dépensent des millions de livres quand Wenger essaie de façonner Arsenal à son image grâce à la jeunesse.
"Il faut être un animal"
"Je ne compte pas partir à la retraite avant qu'on m'y force, a-t-il avoué jeudi. Aucun jour dans ma vie je me suis dit : tu peux vivre sans football." Rien de plus normal. Dès son plus jeune âge, Arsène Wenger s'est retrouvé plongé dans un monde qui portait le ballon rond au pinacle. Non pas que son père avait de hautes responsabilités dans un club du coin mais ce dernier tenait un bar à Duttlenheim, en Alsace. C'est là que le jeune Arsène a tout appris. Simplement. "Ce n'est pas courant qu'un garçon de cinq ou six ans vive toujours avec des adultes dans un petit village. J'ai beaucoup appris question tactique. Ces gens qui venaient dans le bistrot et qui parlaient tout le temps football, de qui devait jouer sur l'aile gauche et de qui devait être dans l'équipe..."
Aujourd'hui, ces discussions le passionnent toujours autant. A ceci près que depuis quelques décennies, Wenger est décisionnaire. Et cette position ne l'a jamais lassé, lui qui s'imaginait prendre du recul une fois la cinquantaine atteinte. Dix ans plus tard, Wenger est toujours là et se sent à sa place. L'ancien entraîneur d'Arsenal ne se sent pas déconnecté : "Il faut savoir comment un jeune vit à 20 ans. Ce qui est important dans la vie. Si vous ne savez pas cela, vous êtes fini." C'est indispensable mais cela ne suffit cependant pas pour réussir.
"Dans ce métier, il faut être un animal. Pour cela, vous avez besoin de force physique, cette force de persuasion qui va convaincre un groupe et lui laisser penser qu'il peut gagner. Quand cette force vous quitte, vous devez pouvoir compenser avec l'expérience." Une expérience dont les jeunes pousses d'Arsenal profitent tous les jours. Et qui, si elle ne suffira sans doute pas à faire d'eux des champions d'Angleterre en puissance cette saison, leur apprendra beaucoup. Malheureusement pour Wenger, ce n'est peut-être pas Arsenal et lui qui en récolteront les fruits. Mais un richissime Manchester City ou Real Madrid... Aujourd'hui à Barcelone, Thierry Henry en est l'un des témoins privilégiés. Et, à la différence de Manu Adebayor, n'a pas la mémoire courte lorsqu'il s'agit d'évoquer Arsenal et son manager historique : "Vous devez vous souvenir des gens qui vous ont aidé à devenir ce que vous êtes. J'ai réussi le triplé avec Barcelone la saison dernière, mais sans Arsène Wenger et Arsenal, je ne serais pas le joueur que je suis aujourd'hui." C'est peut-être aussi ce genre d'hommages qui donnent envie à Wenger de continuer.
Highbury fut un stade mythique. C'est aujourd'hui un ensemble immobilier de 650 appartements, dont un bientôt occupé par Robert Pires. Lorsqu'il aura mis fin à sa carrière, l'ancien joueur d'Arsenal viendra s'y remémorer ses exploits ballon au pied et, sans doute, les plus belles heures de sa carrière de footballeur. Il pensera à ses anciens coéquipiers, à la cohorte tricolore des Gunners qu'il a côtoyée, formée de Thierry Henry, Patrick Vieira ou encore Sylvain Wiltord. Quelques souvenirs liés à un homme qui incarne Arsenal depuis treize ans lui traverseront sans doute l'esprit aussi. Cet homme, c'est Arsène Wenger et, dans quelques semaines, il fêtera son soixantième anniversaire.
Soixante ans, c'est souvent l'âge de la quille. Après une vie professionnelle bien remplie, beaucoup profitent du franchissement de cette barre symbolique pour aller à la pêche. Arsène Wenger, lui, n'est pas parti pour arrêter. A la tête d'Arsenal et d'un projet global qu'il a mis en place depuis plusieurs années, le Français n'a pas envie de laisser ses "Baby Gunners" en chemin. L'Alsacien est un éternel bâtisseur qui, même si les dernières années ont sonné creux au niveau des titres (ndlr : Arsenal n'a plus rien gagné depuis 2005), aime aller jusqu'au bout de ses idées, malgré les critiques, les appels réguliers du pied du Real Madrid et un combat a priori inégal face aux autres membres du Big Four qui dépensent des millions de livres quand Wenger essaie de façonner Arsenal à son image grâce à la jeunesse.
"Il faut être un animal"
"Je ne compte pas partir à la retraite avant qu'on m'y force, a-t-il avoué jeudi. Aucun jour dans ma vie je me suis dit : tu peux vivre sans football." Rien de plus normal. Dès son plus jeune âge, Arsène Wenger s'est retrouvé plongé dans un monde qui portait le ballon rond au pinacle. Non pas que son père avait de hautes responsabilités dans un club du coin mais ce dernier tenait un bar à Duttlenheim, en Alsace. C'est là que le jeune Arsène a tout appris. Simplement. "Ce n'est pas courant qu'un garçon de cinq ou six ans vive toujours avec des adultes dans un petit village. J'ai beaucoup appris question tactique. Ces gens qui venaient dans le bistrot et qui parlaient tout le temps football, de qui devait jouer sur l'aile gauche et de qui devait être dans l'équipe..."
Aujourd'hui, ces discussions le passionnent toujours autant. A ceci près que depuis quelques décennies, Wenger est décisionnaire. Et cette position ne l'a jamais lassé, lui qui s'imaginait prendre du recul une fois la cinquantaine atteinte. Dix ans plus tard, Wenger est toujours là et se sent à sa place. L'ancien entraîneur d'Arsenal ne se sent pas déconnecté : "Il faut savoir comment un jeune vit à 20 ans. Ce qui est important dans la vie. Si vous ne savez pas cela, vous êtes fini." C'est indispensable mais cela ne suffit cependant pas pour réussir.
"Dans ce métier, il faut être un animal. Pour cela, vous avez besoin de force physique, cette force de persuasion qui va convaincre un groupe et lui laisser penser qu'il peut gagner. Quand cette force vous quitte, vous devez pouvoir compenser avec l'expérience." Une expérience dont les jeunes pousses d'Arsenal profitent tous les jours. Et qui, si elle ne suffira sans doute pas à faire d'eux des champions d'Angleterre en puissance cette saison, leur apprendra beaucoup. Malheureusement pour Wenger, ce n'est peut-être pas Arsenal et lui qui en récolteront les fruits. Mais un richissime Manchester City ou Real Madrid... Aujourd'hui à Barcelone, Thierry Henry en est l'un des témoins privilégiés. Et, à la différence de Manu Adebayor, n'a pas la mémoire courte lorsqu'il s'agit d'évoquer Arsenal et son manager historique : "Vous devez vous souvenir des gens qui vous ont aidé à devenir ce que vous êtes. J'ai réussi le triplé avec Barcelone la saison dernière, mais sans Arsène Wenger et Arsenal, je ne serais pas le joueur que je suis aujourd'hui." C'est peut-être aussi ce genre d'hommages qui donnent envie à Wenger de continuer.
Re: Wenger a toujours faim
Il a fété ces 13 ans à la tête du club face à Blackburn... beau cadeau offert par ces joueurs à ce grand entraineur et manager !!
Thom08- Ballon d'or
- Nombre de messages : 3561
Age : 34
Club(s) préféré(s) : Lyon, Milan AC, Stade de Reims
Emploi : Etudiant en Mathématiques Fondamentales
Sujets similaires
» Wenger au Réal ?
» Le Real rêve de Wenger
» Wenger sur la route de Madrid ?
» Wenger veut Motta
» Higuain répond à Arsène Wenger
» Le Real rêve de Wenger
» Wenger sur la route de Madrid ?
» Wenger veut Motta
» Higuain répond à Arsène Wenger
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dim 02 Fév 2014, 00:46 par Lionel
» Incidents du Trocadero : la droite accable Valls, le PS poi
Ven 17 Mai 2013, 06:17 par jiewos
» Gagnez vos places pour France/Espagne et France/Géorgie !
Ven 08 Fév 2013, 12:25 par Simon7810
» Vos transferts dans fifa !
Ven 04 Jan 2013, 23:25 par footeux parisien
» Ciné-concert SEVILLE 82 (JEUDI 20 DECEMBRE 2012)
Jeu 13 Déc 2012, 18:36 par laclef
» Vend Maillot Neuf 30-40 Euros
Dim 23 Sep 2012, 06:05 par toosoo82
» Ticket-Foot-VAFC
Jeu 09 Aoû 2012, 00:17 par Michael74
» Galerie de daghemuneghu
Mer 30 Mai 2012, 19:27 par daghemuneghu
» Forum des supporters de Monacp
Mer 30 Mai 2012, 19:25 par daghemuneghu
» Le BASKET est le SPORT # 2 dans le MONDE by Fred BULLOT ©
Mar 22 Mai 2012, 23:39 par fredbullot