PSG : Bourillon a fait son temps

Peu utilisé par Paul Le Guen, Grégory Bourillon n’a pas retrouvé davantage de temps de jeu depuis l’arrivée d’Antoine Kombouaré. Pour l’ancien Rennais, barré par Camara, Sakho et Traoré, le moment est venu de partir.

L’hiver dernier, presque jour pour jour, la question avait déjà été posée à Grégory Bourillon. « Avez-vous l’intention de partir étant donné le peu de matchs que vous jouez au PSG ? » Ce à quoi le jeune défenseur parisien avait répondu avec beaucoup de fermeté : « Non, pour l’instant, je n’envisage pas de quitter le club. Mais la situation ne pourra pas perdurer des années car j’ai besoin et envie de jouer. J’ai des ambitions personnelles. Je veux atteindre des objectifs et je m’en donnerai les moyens. » A l’époque de cette conférence de presse tenue à la veille de la venue du Mans (7 décembre 2008) au Parc des Princes – match auquel Bourillon n’avait une fois de plus pas été « convié » - l’ancien Rennais pouvait au moins se vanter d’avoir été quatre fois titulaire depuis le début de la saison. Ce qui n’est même pas le cas cette année.

Depuis le coup d’envoi du championnat, Bourillon, une nouvelle fois barré par tous ses concurrents en charnière centrale (Camara, Traoré et Sakho), n’a bénéficié de la confiance d’Antoine Kombouaré qu’à deux reprises uniquement (à Montpellier et Monaco). Les autres matchs, le jeune défenseur central de 25 ans les a vus du banc de touche ou de la tribune. Certes, Bourillon a aussi eu le privilège d’entrer en jeu en fin de match. Quatre fois très précisément pour 238 pauvres minutes de jeu. Difficile dans ces conditions de penser que celui que l’on présentait lors de ses débuts à Rennes comme l’un des grands espoirs du football français voit les choses d’une manière aussi détachée qu’il y a un an. « Ce n’est pas facile pour un joueur de ne jouer que de temps en temps, au niveau de la confiance et de plein de choses, mais c’est comme ça donc j’essaie de m’adapter à cette situation et de faire du mieux possible », déclarait-il l’année dernière.

Bourillon, qui avait alors dit non à Saint-Etienne (« Je ne voulais pas partir en cours de saison et j’estime ne pas avoir du tout fini ce que je veux faire à Paris), a définitivement compris depuis que s’il voulait retrouver un vrai temps de jeu, il fallait qu’il s’en aille. Saint-Etienne, qui vient d’enrôler Pape Diakhaté, s’intéresserait toujours à l’ancien Rennais, capable également d’évoluer en milieu de terrain. « Boubou », lié au PSG jusqu’en juin 2011, pourrait aussi renforcer Monaco, autre équipe qui n’a pas perdu de vue l’ex-international Espoirs. Mais le joueur parisien, une nouvelle fois sifflé par les supporters du Parc le 23 décembre dernier contre Grenoble (4-0) lorsqu’il a remplacé Jallet à cinq minutes de la fin, réfléchirait également à un retour aux sources, à Rennes. Un choix de carrière qui permettrait peut-être à Bourillon de relancer une carrière désormais au point mort

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