Interviews, propos des girondins

Alonso : « Jouer le titre »

Après la séance d’entraînement de jeudi matin, Alejandro Alonso est venu répondre aux questions de girondins.com. Souvent décisif lors de ses entrées en jeu la saison dernière, Alonso espère encore apporter ses qualités de « joker » au groupe, même s’il souhaiterait avoir un peu plus de temps de jeu cette saison. Confiant avant le match face à l’OL, le n°8 des Girondins de Bordeaux nous a parlé des différences entre le football français et argentin, de son adaptation à Bordeaux et de ses objectifs pour la saison à venir. Ils se résument en une petite phrase : jouer le titre de champion de France.

girondins.com : Après un mois de préparation, comment te sens-tu physiquement ?
Alejandro Alonso : Je me sens bien, il n’y a pas de problème. Cela fait maintenant un an que je suis ici avec le groupe et tout va bien pour moi. Je vais voir comment les choses évoluent cette saison mais je suis confiant.


girondins.com : Après cette première année à Bordeaux, est-ce que ta famille s’est bien adaptée à la culture française et à la vie bordelaise ?
Alejandro Alonso : Oui, nous nous sommes très bien adaptés. Ma famille est très heureuse de vivre en France. Ma femme n’a pas de problème ici. Il n’y a finalement pas vraiment de différence avec notre vie en Argentine. Tout le monde se sent bien à Bordeaux.

girondins.com : L’an dernier, tu as souvent été décisif quand tu es rentré en cours de match, remplissant un rôle de joker. Vas-tu essayer de tenir le même rôle pour cette deuxième saison avec les Marine et Blanc ?
Alejandro Alonso : J’espère avoir un peu plus de temps de jeu cette saison. Cependant, si je suis sur le banc et que l’entraîneur me fait rentrer en cours de jeu, je souhaite bien sûr réaliser les mêmes performances que l’année dernière en étant décisif le plus souvent possible. Marquer ou faire marquer, je ferais mon maximum pour faire gagner l’équipe.

girondins.com : Après deux matches et deux victoires, peut on parler de départ idéal pour les Girondins de Bordeaux ?
Alejandro Alonso : Oui, je pense. C’est une situation rêvée. Deux matches pour six points, c’est vraiment formidable. Cependant il n’y a que deux rencontres de jouées, il faudra attendre encore quelques matches pour faire un premier bilan, surtout que nous allons recevoir Lyon, quintuple champion de France, avant de se déplacer à Lille pour un match qui sera évidemment très difficile.

girondins.com : Justement, dimanche, c’est Lyon. Qu’allez-vous faire pour essayer de battre cette équipe ?
Alejandro Alonso : Nous allons essayer de jouer notre football sans se préoccuper des joueurs de l’OL. Nous avons bien travaillé cette semaine alors nous allons essayer de développer nos arguments. Il est important d’essayer de proposer du jeu pour les bousculer. C’est un match à domicile, devant nos supporters, c’est important. Nous devons tout faire pour remporter la victoire.

girondins.com : Faut-il d’abord chercher à bien défendre ou alors à mettre la pression d’entrée sur Lyon ?
Alejandro Alonso : Nous jouons à domicile alors je pense qu’il faut jouer, attaquer, provoquer l’adversaire pour essayer de le mettre à la faute. De cette façon, nous pourrons les déstabiliser. Nous visons les trois points.

girondins.com : C’est bientôt le tirage au sort de la Ligue des Champions, quelles sont les équipes que tu rêves de rencontrer ?
Alejandro Alonso : Toutes les équipes qui participent à la Ligue des Champions sont des équipes de qualité et de haut niveau alors, pour moi, c’est du pareil au même. Notre objectif prioritaire demeure le Championnat de France de L1. Nous allons attendre le tirage au sort sereinement et voir ce que le sort nous réserve.

girondins.com : Après une saison en Europe, as-tu l’impression d’avoir élevé ton niveau de jeu ?
Alejandro Alonso : Oui, même si je trouve qu’il n’y a pas une énorme différence entre le football en France et en Argentine. J’ai tout de même amélioré certains aspects de mon jeu.

girondins.com : La Ligue 1 n’est pas plus physique que la première division en Argentine ?
Alejandro Alonso : Si c’est vrai, le championnat de France est plus physique mais le rythme est également un peu plus lent. Le jeu argentin est un peu plus rapide mais les différences sont minimes.

girondins.com : Est-ce que les Girondins de Bordeaux sont connus en Argentine ?
Alejandro Alonso : Un peu mais les équipes françaises ne sont pas très connus dans mon pays. Seules des formations comme Paris Saint Germain ou Marseille ont une notoriété en Argentine.

girondins.com : Pour finir, quels sont tes objectifs avec les Girondins de Bordeaux cette saison ?
Alejandro Alonso : Pour le club, le premier objectif est le titre de champion de France. Nous essayerons de faire le meilleur parcours possible en Ligue des Champions.

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ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC JURIETTI !

Grâce à notre nouveau partenariat avec le site numéro 1 du sport français, L’Equipe, vous profiterez chaque semaine, par l’intermédiaire de Claude Bresnard, reporter bordelais du journal, d'une interview d’un joueur bordelais. Pour commencer, nous avons eu le plaisir de pouvoir poser quelques questions à Franck Jurietti. Nous le remerçions d'avoir accepter de répondre à nos questions.


Bonjour Franck, dans quel état d'esprit êtes vous après cette défaite face à Lyon ?
Nous sommes tous très attristés par cette défaite qui nous semble pas tout à fait méritée. On a peut être marqué trop tôt et après on a beaucoup trop reculé. On savait pourtant qu'il ne fallait pas le faire face à cette équipe car on savait que si on les laissait faire le jeu, on allait vite sombrer. Mais on l'a fait inconsciemment. A la mi-temps, le coach nous a replacé et c'était beaucoup mieux après. Malheureusement, on n'a pas su concrétiser nos occasions.

Justement, pensez-vous qu'il faudrait des renforts à Bordeaux ?
Bien sûr, on a vu qu'on avait un effectif limité pour pouvoir lutter contre les grandes équipes. Cette année, on va devoir lutter sur plusieurs fronts et notamment la Ligue des Champions. On souhaite être le moins ridicule possible même si notre principal objectif reste le championnat.

Etes vous satisfait du poste que vous occupez actuellement (NDLR : arrière droit) ?
C'est le choix du coach. Je dois le respecter. Je préfère évoluer à gauche, tout comme David (Jemmali) préfère évoluer à droite. Je réponds au désir du coach tout simplement. Je n'ai pas beaucoup de repères en ce début de championnat sur le côté droit même si je m'entends bien avec Julien (Faubert). Il faut voir par la suite.

Comment voyez vous le prochain match ?
Cela sera un match difficile contre un concurrent direct. On se doit de se racheter après la contre performance à domicile. On y va pour prendre les 3 points. On ne doit pas faire le même début de match que l'année dernière où on avait pris 2 buts en 10 minutes. Il faut entrer directement dans le match et être présents dans les duels. C'est une équipe solide. Il faudra la destabiliser.

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« JE SUIS BIEN DANS LE GROUPE »

Girondins.com vous propose aujourd’hui l’interview de la recrue girondine : Stéphane Dalmat. L’ancien intériste est de retour en France pour son plus grand plaisir, après une saison « galère » à Santander, en Espagne. Stéphane fait le point avec nous sur son arrivée aux Girondins, le match face à Lyon, et l’avancement de sa préparation.

girondins.com : Stéphane, tu étais présent dans les tribunes lors de la rencontre face à l’Olympique Lyonnais. Quelle analyse fais-tu de ce match ?
Stéphane Dalmat : C’était un match bizarre. Il y avait la possibilité de prendre trois points. En fin de match, on s’attendait à un match nul, et finalement nous repartons sans rien. Lyon a bien joué le coup. Nous avons marqué tôt et nous avons beaucoup reculé ensuite. Nous n’avons quasiment pas joué en première mi-temps. Nous n’avons pas eu d’occasions. Lyon a joué tranquillement. Ils ont pris un but rapidement mais ne se sont pas affolé. C’est l’expérience des grandes équipes. En deuxième période, il y a eu une vingtaine de minutes pendant lesquelles les lyonnais étaient perdus. Nous en avons profité, mais sans pouvoir marquer. Dans ce genre de situation, c’est le réalisme qui paye. Nous n’avons pas su mettre ce deuxième but qui nous aurait libéré. Ensuite c’est l’expérience et la réussite qui jouent, et Lyon marque ce deuxième but.

girondins.com : Selon toi, qu’a-t-il manqué aux Girondins pour aller chercher la victoire ?
Stéphane Dalmat : L’expérience. L’expérience que Lyon a su avoir pour gagner ce match. Avec un peu plus de vécu des matches de ce type, nous aurions fait un match nul ou alors remporté le match 2-1. Lyon a gagné ce match sur l’expérience.

girondins.com : C’est dans ce domaine que tu vas avoir un rôle à jouer, de part ton expérience ?
Stéphane Dalmat : Oui. Le fait d’avoir connu plusieurs clubs, plusieurs championnats, et d’avoir une quarantaine de matches en coupe d’Europe à mon actif vont me permettre d’apporter certaines choses sur le terrain. Cela spécialement lors de situations de match importante que j’ai déjà vécues.

girondins.com : Tu as découvert le public de Chaban-Delmas hier soir, comment l’as-tu trouvé ?
Stéphane Dalmat : Très bien ! C’est un bon public qui a soutenu sont équipe jusqu’à la fin du match. Cela fait plaisir de retrouver une ambiance chaleureuse. Le dernier club que j’ai connu en France c’est Toulouse, et au niveau de l’ambiance c’était vraiment différent. C’était triste même. Nous avions dis ouvertement à l’époque avec Daniel Moreira que Toulouse n’avait pas de public.

girondins.com : Comment te sens-tu une semaine après ton arrivée ?
Stéphane Dalmat : Je me sens bien physiquement. Je n’ai bien sûr pas encore ma forme optimale, mais je me sens déjà bien. Je suis en avance par rapport à ce qui était prévu. Je suis encore un peu lent. Je n’ai pas encore trop de réflexes par rapport aux situations. C’est en faisant les petits jeux à l’entraînement puis en rejouant que cela va revenir dans l’ordre.

girondins.com : D’ici combien de temps penses-tu pouvoir être prêt pour intégrer le groupe ?
Stéphane Dalmat : On verra peut-être en fin de semaine. Tout dépendra de la semaine d’entraînement. S’il n’y a pas de pépin ou de grosse fatigue, et si l’entraîneur juge que je peux apporter quelque chose en fin de match, pourquoi pas. Ce sera au coach de décider. On verra vendredi quand il va communiquer la liste.

girondins.com : Comment se passe ton intégration dans le groupe ?
Stéphane Dalmat : Très bien. Petit à petit je me fonds dans le groupe j’essaie d’aller au devant des gens de me faire adopter. C’est à moi de m’adapter au groupe et pas le contraire. Je suis bien avec tout le monde !

girondins.com : Demain à lieu le tirage au sort de la Ligue des Champions. Dans quel état d’esprit est-on avant un tirage au sort de Ligue des Champions ? Souhaite-t-on tirer des gros pour le plaisir de rencontrer les ténors ou alors un tirage plus clément pour avoir un parcours plus simple ?
Stéphane Dalmat : Les deux à la fois ! On veut jouer contre de grosses équipes dans de grands stades et se confronter aux meilleurs. Cependant, on souhaite aussi être dans un groupe qui laissera des possibilités de passer en huitième de finale.

girondins.com : Y a-t-il une équipe que tu souhaites particulièrement rencontrer ?
Stéphane Dalmat : L’Inter de Milan !!

La présentation de Wendel

Les Girondins de Bordeaux ont officiellement présenté Wendel, la nouvelle recrue girondine, lors d’une conférence de presse au Château du Haillan. En présence du président Triaud et du manager général brésilien Ricardo, le joueur à répondu aux premières questions de la presse avant de laisser la parole au « coach ». A noter que Wendel, juste après la conférence, a suivi son premier entraînement en compagnie du reste du groupe.
Wendel a été présenté ce matin lors d’une conférence de presse au Haillan. Jean-Louis Triaud, le président du club et Ricardo, le manager général était là pour répondre aux premières questions de la presse. Le président Triaud a rapidement pris la parole. Il s’est d’abord déclaré « heureux » d’accueillir Wendel, précisant que le joueur était suivi depuis le mois de février de l’année passée. Ricardo connaît bien Wendel pour l’avoir déjà dirigé en sélection olympique du Brésil. Jean-Louis Triaud a ensuite évoqué le dossier du joueur, parlant d’un « transfert amusant » . En effet, les fans de football connaissent depuis longtemps les caractéristiques du football brésilien sur les transferts. Le cas de Wendel ne dérogeait pas à la règle puisqu’il y avait une « multiple propriété des droits du joueur, il possédait un contrat fédéral avec un club (Cruzeiro NDLR) et était prêté à un autre (Santos FC NDLR) ». Enfin, le président a confirmé que le contrat portait bien sur 4 ans. Avant de laisser la parole au joueur, Jean-Louis Triaud a déclaré « que Wendel venait renforcer le groupe mais qu’il espérait ne pas en rester là » .

La presse a ensuite posé les premières questions au nouveau joueur des Girondins, Wendel mais aussi à l’entraîneur brésilien, Ricardo :

girondins.com : Quel est votre état de forme actuellement ?
Wendel : Je vais bien, je suis heureux d’arriver à Bordeaux. C’est une grande opportunité pour moi. Je vais la vivre avec courage et force.

girondins.com : Et sur un plan physique ?
Wendel : Je suis prêt, il n’y a pas de problème. J’ai encore disputé une rencontre dimanche dernier, je suis bien sur un plan physique et prêt à jouer.

girondins.com : Aviez-vous d’autres propositions que celle des Girondins ?
Wendel : Il n’a jamais été question d’étudier d’autres propositions que celle des Girondins de Bordeaux. Je suis très content d’avoir rejoint ce club.

girondins.com : Avez-vous un poste de prédilection ?
Wendel : Non, je n’ai pas de préférences en ce qui concerne ma place sur le terrain. C’est au « professeur » Ricardo de décider mais franchement, je n’ai pas de préférences. La seule chose que je peux dire, c’est que j’aime être sur le côté gauche mais le poste importe peu.

girondins.com : Ricardo, Wendel peut-il jouer dès samedi prochain à Lille ?
Ricardo : Non, je ne pense pas que cela serait très raisonnable. Après le match de Lille, nous aurons quelques jours trêve due aux matches internationaux. Cette période va lui permettre de découvrir le groupe et de s’adapter. Le faire débuter dès samedi ne serait pas raisonnable.

girondins.com : Wendel, quelles sont vos attentes concernant le championnat de France ?
Wendel : C’est un championnat difficile. J’ai vu le match entre Lorient et Bordeaux et il est clair que c’est un championnat exigeant. Je souhaite simplement pouvoir aider Bordeaux à atteindre ses objectifs cette saison en championnat. La Ligue 1 est à la fois physique et technique.

girondins.com : Que retenez-vous de votre première expérience au Portugal ?
Wendel : Je m’étais très bien adapté car nous avons la même langue. C’est forcément plus facile. Le championnat portugais un d’un bon niveau, je m’étais très facilement adapté.

girondins.com : Connaissez-vous vos compatriotes et désormais futurs coéquipiers Henrique et Fernando ?
Wendel : Je les connais tous les deux mais en tant qu’adversaires sur le terrain. J’ai plus souvent affronté Fernando qu’Henrique.

girondins.com : Revenir en Europe, c’était une volonté ou une bonne opportunité ?
Wendel : C’était un objectif de carrière. J’attendais une bonne proposition d’un club européen.

girondins.com : Vous avez parlé du « contrat de votre vie » sur des sites brésiliens, est-ce le cas ?
Wendel : C’est un excellent contrat. Maintenant, je dois beaucoup travailler pour répondre aux attentes qui ont été placées en moi. Je vais tout faire pour aider Bordeaux à remplir ses objectifs et cela passe par beaucoup de travail et d’effort.

Par la suite, Ricardo s’est exprimé sur la situation de Bordeaux et son recrutement d’ici au 31 août.

Il a notamment précisé qu’il était heureux de posséder un joueur polyvalent (milieu gauche, milieu défensif, latéral). Le profil de Wendel intéressait beaucoup l’entraîneur brésilien. Ricardo a déclaré pendant la conférence que Wendel ne serait pas dans le groupe samedi prochain contre Lille, il a tenu a en préciser les raisons. Premièrement, tous les papiers ne se sont pas en règle et de plus, Ricardo préfère laisser du temps à Wendel pour découvrir le groupe de joueurs et s’acclimater calmement à son nouvel environnement. Il a déclaré être toujours attentif aux spécialistes du poste de milieu offensif gauche mais il a précisé une chose importante, surtout aux yeux du « coach brésilien » : il a retrouvé l’équilibre.

« Nous retrouvons l’équilibre dans l’effectif grâce à l’arrivée de Wendel. De ce fait, nous allons maintenant être attentif aux opportunités qui peuvent se présenter sur le marché d’ici au 31 août. Nous regardons tous les joueurs, quel que soit leur poste. Wendel a plus le profil de Cheyrou que celui de Denilson. Mais la période de recrutement pourrait aussi s’arrêter là mais si j’espère pouvoir prendre un autre joueur. Cependant, nous ne ferons pas de folie »

Par la suite, Ricardo a précisé qu’il pourrait encore s’agir d’un Sud-Américain car « ce sont des joueurs qui coûtent moins chers que les joueurs européens, même si les dossiers sont parfois plus compliqués ».

Jean-Louis Triaud a ensuite expliqué qu’il restait une place pour un extra communautaire. Il a donc tenu a préciser que dans ce cas, « il ne faudrait pas se tromper car ce sera la dernière place disponible. Il faudra donc qu’il apporte un vrai plus ». Enfin, répondant à une question sur les moyens financiers de Bordeaux, Jean-Louis Triaud a voulu être rassurant : « nous avons assez d’argent pour assurer un transfert ».

La phrase du jour de Stéphane Dalmat

Arrivé avec une étiquette de joueur à problème, Stéphane Dalmat clame depuis son arrivée à Bordeaux qu’il a envie de laver cette image de joueur instable, incapable de se stabiliser dans un club.
Interrogé par le quotidien gratuit 20 minutes il affirme "Je repars de zéro, une nouvelle carrière démarre. J’ai signé un an à Bordeaux, c’est un pari. C’est un club sain, il n’y a pas de problèmes comme à Paris ou à Marseille. Je vais pouvoir travailler sereinement"

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Nos clubs se ressemblent »

Aujourd’hui, girondins.com vous propose l’interview de Franck Jurietti. Le latéral bordelais revient sur le match face à Lyon et sur les clés du match de Lille. Le n°6 des Girondins est conscient de l’ampleur de la tâche mais pense qu’un bon coup est réalisable face aux Nordistes. Il revient également sur son repositionnement sur le côté droit de la défense, un repositionnement qui ne lui pose aucun problème.

girondins.com : Franck, bonjour. Dimanche soir, les Girondins ont subi leur première défaite de la saison malgré une bonne prestation face à Lyon. Quelle est ton analyse sur cette rencontre ?
Franck Jurietti : Malheureusement, la seule analyse, c’est le résultat et la défaite. C’est vraiment rageant d’avoir perdu cette rencontre car sur l’ensemble du match, je pense que nous ne méritions pas de perdre. Chaque équipe a eu sa mi-temps de domination. Prendre un deuxième but à la 86ème minute, ça fait mal mais je pense qu’il faut aussi retenir les points positifs de cette partie face à Lyon. Il y a eu beaucoup de bonnes choses dans cette rencontre. En gardant cet état d’esprit et cette qualité de jeu, surtout démontrés en seconde période, nous pouvons réaliser une bonne saison.

girondins.com : Tu nous parlais d’éléments positifs à retenir durant cette rencontre. Quels sont-ils selon toi ?
Franck Jurietti : Nous sommes parvenus à jouer haut en pressant Lyon. C’est une équipe de grande qualité mais nous avons maîtrisé la 2ème mi-temps. Cela prouve que nous pouvons rivaliser avec une grande équipe. C’est encourageant car nous n’allons pas tarder à jouer contre des formations de très haut niveau en Ligue des Champions. Il faut garder tout cela, l’envie qui a été la notre durant tout le match. Il y a eu de la qualité technique et une bonne assise défensive même si nous encaissons ce but un peu stupide à la fin du match. Il faut retenir les bons et les mauvais points afin de se servir de cette expérience pour la suite.

girondins.com : C’est effectivement encourageant pour la suite car, en deuxième mi-temps, les Girondins sont parvenus à dominer une équipe qui a un niveau de quart voir de demi-finaliste de la Ligue des Champions ?
Franck Jurietti : C’est tout à fait exact. En gardant l’état d’esprit et la qualité de jeu, nous pouvons espérer faire de bonnes prestations en Ligue des Champions. Nous n’allons certainement pas la gagner (rires) mais se qualifier pour les 8ème de finale paraît possible. C’est notre objectif. Cependant, il faut rester sur le championnat car nous allons avoir un match encore plus difficile que Lyon, samedi prochain, face au LOSC.

girondins.com : Lille à l’extérieur, c’est un déplacement périlleux pour les Girondins. Quelles vont être les clés du match ?
Franck Jurietti : Comme dans tous les matches, il va falloir être très présent dans les duels. C’est encore plus vrai à l’extérieur. Les Lillois possèdent un fort potentiel offensifs avec de très bons attaquants. Un bon résultat là-bas passe un maintien de notre collectif. Il faudra de la solidarité car Lille possède également un très bon football collectif. Pour espérer faire un résultat positif, il faudra être solidaire.

girondins.com : Lille est un club qui est stable depuis plusieurs saisons et qui joue régulièrement les premiers rôles en championnat. Quel regard portes-tu sur ce club et sur le travail de Claude Puel à Lille ?
Franck Jurietti : Ils ont pas mal évolué depuis quatre ou cinq ans. je trouve que c’est un club qui ressemble au notre. Depuis que je suis arrivé à Bordeaux, nous avons à peu près le même groupe même s’il y a eu quelques arrivées et quelques départs. C’est ce qui fait notre force depuis le départ et c’est aussi une des forces de Lille, la stabilité. Les Lillois ont un groupe stable, les joueurs se connaissent, ils ont des automatismes… Je pense que Bordeaux et Lille sont un peu sur la même longueur d’ondes depuis quatre ou cinq ans.

girondins.com : Tu évolues au poste de latéral droit depuis le début de la saison. Comment t’es-tu réadapté à ton poste de prédilection après avoir joué latéral gauche pendant des années ?
Franck Jurietti : Ce n’est pas trop compliqué car j’ai très souvent joué dans à cette place sur le terrain. Il ne faut pas oublier que je suis droitier (sourire) donc ce n’est pas vraiment difficile de passer sur le côté droit. Dans l’animation offensive et dans les centres, j’ai mois de déchets, c’est plus simple pour moi. J’ai eu une très bonne adaptation. Je joue à côté de David que je connais bien. Nous avons nos repères, il n’y a donc aucun problème.

girondins.com : As-tu une préférence entre les deux ou pas ?
Franck Jurietti : Non, à droite ou à gauche, ce n’est vraiment pas un problème pour moi. Je l’ai toujours dit : à partir du moment où je joue, que ce soit à droite, à gauche ou au milieu, je suis satisfait. J’essaye toujours d’apporter ce que je sais faire, avec mes qualités et mes défauts.

AU TOUR DE PIERRE DUCASSE !

Grâce à notre partenariat avec le site numéro 1 du sport français, L’Equipe, vous profiterez chaque semaine, par l’intermédiaire de Claude Bresnard, reporter bordelais du journal, d'une interview d’un joueur bordelais. Aujourd'hui, nous avons eu le plaisir de pouvoir poser quelques questions à Pierre Ducasse, juste après le match de Lille. Nous le remerçions d'avoir accepter de répondre à nos questions.

Bonjour Pierre, comment vous sentez-vous après cette lourde défaite contre Lille ?
Nous sommes vraiment tous très abbatus car nous avons l'impression d'avoir réalisé une bonne prestation. Nous savions qu'il fallait bien commencer le match, on l'a fait, mais on n'a pas su mettre au fond les nombreuses occasions que nous nous sommes procurées. C'est vraiment dommage. Mais il faut continuer à travailler ; nous n'en sommes qu'au début.

Sur le plan personnel, comment êtes vous ?
Je suis bien. J'ai réalisé un meilleur match que contre Lyon. Avec Rio, c'est facile de trouver des automatismes. Il m'aide beaucoup. Mais Lille a un énorme potentiel offensif ; nous avons souffert. Mais je pense avoir fait un match plutôt correct au même titre que l'équipe. Mais si on s'est fait encaissé trois buts, c'est la faute de toute l'équipe ; je me sens donc autant responsable que la défense.

Comment voyez vous la suite du championnat ?
On essaie de voir l'avenir sereinement. On a perdu 6 points contre des concurrents directs pour le titre mais c'est loin d'être fini. La trève va faire du bien au mental de l'équipe, on va aborder le match contre Nice dans le meilleur climat possible. Il faudra prendre les 3 points impérativement si on ne veut pas être décrochés au classement. Hier soir (NDLR : Samedi soir), nous avions le même niveau que Lille sauf sur le réalisme, mais ça se travaille. Nous sommes tout proche des meilleurs.

Merci Pierre !

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Smicer : « Je dois faire avec »

Vladimir Smicer est contraint de prendre son mal en patience. En attendant une reprise qui le démange vigoureusement, il travaille dur avec les kinés et Eric Bedouet pour apporter sa contribution à l’équipe.

girondins.com : Bonjour Vladimir, samedi soir, tu as vécu le match avec un regard extérieur, quelle est ton analyse de la rencontre ?
Vladimir Smicer : C’était un match difficile à regarder. Nous ne pouvons pas dire que le match a été bon mais nous avons fait jeu égal avec les Lillois. J’ai été très frustré de voir le déroulement de cette rencontre car selon moi, nous méritions beaucoup mieux. Malheureusement, nous avons fait deux grosses erreurs sur les deux premiers buts du match. Quand vous êtes menés 2-0 par une équipe comme Lille, il est difficile de réagir par la suite. Eux ont été très efficace devant le but alors que nous, nous n’avons pas réussi à concrétiser nos occasions en but. C’est cela qui fait la différence à la fin du match. Nous avons payé notre manque de réalisme. Cela dit, il faut s’habituer dès maintenant à ce type de match car nous allons rencontrer des adversaires très forts, du niveau de Lyon et Lille. Si nous recommençons à faire de petites erreurs ou des fautes, nous le paierons cher. Ce sera cela, la Ligue des Champions.

girondins.com : Et pourtant, les Girondins ont montré des choses…
Vladimir Smicer : Et oui, c’est bien pour cette raison que nous sommes frustrés. Je sentais que nous pouvions gagner là-bas. Nous avons eu des occasions et le début de match était encourageant et puis 1-0, 2-0… A partir de là, il est clair que la partie devenait très difficile car pour remonter deux buts au LOSC, il faut être très costaud. Les joueurs de Lille sont rentrés en deuxième mi-temps avec une meilleure organisation. Logiquement, ils ont choisi de jouer les contres. J’étais persuadé que cela deviendrait très dur pour notre équipe. Si nous étions parvenus à inscrire au moins un but avant la mi-temps, cela aurait pu relancer le match.

girondins.com : Il n’a manqué que la finition…
Vladimir Smicer : Exactement, c’est simplement la finition qui nous a fait défaut. Nous avions déjà vécu une situation difficile à Lille la saison dernière en encaissant trois buts très rapidement (victoire de Lille par 3 à 2). Nous voulions prendre une petite revanche. Toute l’équipe était très concernée. C’est le football, il y a parfois des matches où tout va de travers. Nos deux premiers buts étaient vraiment évitables. Sur le troisième but, par contre, il n’y a rien à dire. Qu’est-ce que vous pouvez faire sur un but pareil ? Les joueurs de Lille ont fait parler leur talent individuel sur cette dernière réalisation. Quand une équipe encaisse un but comme celui là (Vladimir parle du But d’Odemwingie suite à une magnifique action de Keita, NDLR), il n’y a vraiment rien à faire. Les deux premiers buts étaient des cadeaux.

girondins.com : Comment as-tu senti le groupe lors du retour à l’entraînement ce matin ?
Vladimir Smicer : Ce n’est jamais facile de reprendre l’entraînement après deux défaites comme celles que nous venons de vivre. Nous savons ce qu’il faut faire pour repartir, ou il faut progresser pour ne pas revivre pareil situation. Cela passera bien sûr par du travail, des entraînements. Il ne faut pas paniquer et personne ne cède à cela dans le groupe. Les joueurs savent ce qu’il faut faire. Il y a beaucoup d’expérience dans l’équipe avec des joueurs qui ont vécu pire que cela. Nous visons le haut de tableau alors il faut retourner travailler. Il y a deux semaines pour bien reprendre et bien travailler physiquement car nous allons attaquer un calendrier assez difficile. Il y aura le championnat et la Ligue des Champions.

girondins.com : Justement, tu évoquais les deux semaines qui arrivent pour les Girondins. Lorsqu’une équipe perd 3-0 dans ces conditions, est-il préférable de rejouer tout de suite ou alors il vaut mieux reprendre doucement et bien travailler sans jouer pendant plusieurs jours ?
Vladimir Smicer : Dans notre contexte, j’aurais préféré que nous rejouions assez vite. Parfois, il vaut mieux avoir un peu de temps. Si nous avions été battus 3-0 en étant très mauvais et complètement dépassés, il aurait été préférable ne pas rejouer tout de suite. Dans ces cas là, il faut se calmer, changer les choses et repartir sur de nouvelles bases. Cependant, ce n’est pas notre cas. Les joueurs sont frustrés car ils savent qu’il y avait mieux à faire. Cette frustration se digère plus vite si vous rejouez rapidement. Malheureusement, notre prochain match c’est Nice le 9 septembre, alors il faut attendre.

girondins.com : Sur un plan personnel, où en es-tu physiquement ?
Vladimir Smicer : Pour moi, c’est moyen car à chaque fois que je pense pouvoir reprendre définitivement, je sens une petite douleur derrière ma cuisse. Nous sommes tous un peu déçus de l’évolution des choses car je pensais être déjà sur le terrain à cette époque de l’année. Il faut prendre son mal en patience. Ma cuisse est toujours un peu faible. Je dois travailler en aérobie et en gymnastique avec les kinés pour pouvoir rentrer sur le terrain à 100%. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. J’ai souvent voulu reprendre trop tôt. C’est certainement mon erreur. Vous écoutez toujours votre corps et l’envie de rejouer est toujours très forte mais parfois, je suis revenu trop vite. Aujourd’hui, je ne me fixe pas de date de retour même si je souhaite rejouer le plus vite possible ! Un délai de deux ou trois semaines me paraît concevable mais il faut que je travaille beaucoup individuellement pour pouvoir revenir. Chaque fois que je reprends avec le groupe, j’ai mal pendant deux ou trois jours. Mon muscle tient au début mais il ne paraît pas assez solide pour pouvoir enchaîner.

girondins.com : Les deux semaines sans matches vont pouvoir te permettre de travailler, cela va te faire du bien…
Vladimir Smicer : Oui, dans mon cas personnel, c’est bien de ne pas avoir de matches pendant deux semaines car je vais pouvoir travailler sereinement. C’est très dur pour moi de voir les autres sur le terrain. Je regarde les matches au stade ou devant ma télévision. Je suis triste. Cette situation me fait beaucoup de mal mais je dois attendre. Je suis déçu de ne pas pouvoir jouer avec l’équipe et apporter ma contribution mais ce n’est pas possible pour le moment. C’est une grande déception pour moi mais je dois faire avec.

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OBERTAN : « MONTRER L’EXEMPLE »

Gabriel Obertan est le plus jeune professionnel de l’effectif des Girondins de Bordeaux. Il a signé son premier contrat professionnel pour le club au Scapulaire cet été (3 ans). Pour girondins.com, Gabriel nous explique son parcours et son début de saison, partagé entre les entraînements professionnels et les matches de CFA. Cependant, l’attaquant Marine et Blanc n’oublie pas son autre objectif majeur de la saison : décrocher son baccalauréat littéraire !

girondins.com : Bonjour Gabriel. Tout d’abord, pourrais-tu te présenter aux supporters, nous décrire ton parcours, qui t’a mené de la région parisienne dont tu es originaire jusqu’aux Girondins de Bordeaux ?
Gabriel Obertan : J’ai débuté au CMS Pantin (département de la Seine Saint-Denis), le club de ma ville. J’ai commencé dans la catégorie « poussins » et je suis resté à Pantin jusqu’aux – de 13 ans première année. Au cours d’un tournoi, j’ai été repéré par le Paris FC. Je suis resté un an et demi dans ce club. Les dirigeants du Paris Saint-Germain sont venus me rencontrer quand j’évoluais au Paris FC et j’ai signé là-bas. J’ai évolué une saison et demie au PSG. Parallèlement j’ai suivi une formation de trois ans à Clairefontaine et lors de ma dernière année au Centre Technique National, j’ai joué une saison dans le club de Clairefontaine. C’est après cette saison là que j’ai eu mon premier contact aux Girondins de Bordeaux. Guy Hillion (alors directeur de Centre de Formation à l’époque, NDLR) a rencontré mes parents et moi-même. Nous avons visité les installations du club et j’ai signé à Bordeaux.

girondins.com :Ton histoire n’est pas banal car il est très rare de voir un joueur professionnel vivre encore au Centre de Formation. Tu te plies aux mêmes règles que tous les joueurs du Centre mais tu côtoies les professionnels tous les jours. Comment vis-tu cette situation ?
Gabriel Obertan : Je prends les choses comme elles viennent. Je vis comme un jeune homme normal au Centre de Formation. Je poursuis mes études en Terminale L (littéraire, NDLR). Sur le terrain, c’est autre chose. Les premières semaines d’entraînement étaient étranges car ce passage en professionnel représente beaucoup de changement. Je côtoyais des joueurs que je voyais évoluer à la télévision. Aujourd’hui, j’essaye de ne pas regarder quels sont les joueurs qui sont avec ou contre moi. Je cherche à jouer selon mes qualités.

girondins.com :Les études se passent bien ?
Gabriel Obertan : Pour l’instant oui. J’ai passé mes premières épreuves en classe de Première l’année dernière. Cela s’est plutôt bien passé. Pour cette année, je verrais bien mais je vais tout donner pour avoir le baccalauréat. Je pense que c’est le minimum aujourd’hui.

girondins.com :Tu évolues depuis le début de la saison avec la CFA. Avec trois victoires et un nul, cela se passe plutôt bien non ?
Gabriel Obertan : Oui, nous avons un groupe très jeune, le plus jeune de notre groupe de CFA je pense. Nous avons de l’envie et le potentiel. Nous avons tout pour réussir. Il faut continuer sur cette lancée et ne rien lâcher. C’est simplement le début du championnat et nous n’avons pas rencontré les grosses équipes de CFA mais nous pouvons faire quelque chose de bien cette saison.

girondins.com :Quel est l’objectif de Patrick Battiston pour la CFA cette année ?
Gabriel Obertan : Produire du beau jeu, c’est la première chose. Ensuite, nous avons envie de faire les phases finales en fin de saison. Ce sera pas mal du tout. Il n’y a pas vraiment d’objectifs précis mais je pense que les phases finales, cela lui ferait plaisir.

girondins.com :Tu as été sélectionné dans différentes équipes de France jeunes et tu viens de suivre un rassemblement avec les 18 ans. Comment s’est déroulé ce rassemblement et que peux-tu attendre de l’équipe de France cette année ?
Gabriel Obertan : Ce rassemblement servait surtout à prendre contact avec l’encadrement, le staff technique et les coéquipiers. Nous nous sommes entraînés en faisant du spécifique. Nous avons également fait quelques oppositions pour retrouver certains automatismes. Il n’y aura pas de compétition officielle cette année car les 18 ans servent surtout à préparer notre entrée en 19 ans. Il y a le championnat d’Europe dans cette catégorie. Nous allons surtout jouer des matches et des tournois amicaux pour travailler les automatismes et mieux se connaître.

girondins.com :Passer en professionnels t’a-t-il fait gagner en maturité ? Le ressens-tu quand tu reviens dans les équipes de jeunes ?
Gabriel Obertan : Dans une certaine mesure oui. Ce n’est pas plus facile quand je reviens dans les équipes de jeunes mais le fait d’avoir suivi toute la préparation avec le groupe professionnel m’a donné plus de puissance. Je sens que j’ai déjà acquis plus de maturité dans le jeu. J’ai plus d’expérience que les joueurs de mon âge également.

girondins.com :La fait d’être professionnel te donne aujourd’hui un autre statut. Sens-tu que le regard de tes coéquipiers en sélection ou en CFA a changé ?
Gabriel Obertan : Certaines personnes me regardent un peu différemment mais pour mes amis du Centre de Formation, cela n’a rien changé. Sur le terrain par contre, tout le monde me voit comme un professionnel. J’ai bien sûr le droit de faire des erreurs comme tout le monde mais je dois aussi montrer l’exemple.

girondins.com :Es-tu investi d’une autre responsabilité lorsque tu vas jouer avec l’équipe CFA depuis que tu es professionnel aux Girondins de Bordeaux ?
Gabriel Obertan : Tout professionnel qui redescend avec l’équipe CFA est, selon moi, investi d’une responsabilité. J’essaye de montrer l’exemple, de prendre le jeu à mon compte pour aider l’équipe.

girondins.com :Que peut-on te souhaiter pour cette saison 2006/2007 ?
Gabriel Obertan : D’avoir une bonne année au niveau du football et au niveau des études. Au niveau du football, j’espère pouvoir grappiller quelques minutes avec l’équipe professionnelle, quelle que soit la compétition. Faire quelques apparitions avec l’équipe. Si je n’y parviens pas, je souhaite faire une bonne saison avec la CFA. Au niveau des études, j’espère bien sûr avoir mon bac.

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VALVERDE EN INTERACTIF

Pour girondins.com, Mathieu Valverde a accepté de jouer le jeu de l’interview interactive. Vous lui avez posé des questions et il y a répondu avec une grande simplicité. Tous les sujets sont abordés : sa position de numéro 2, ses objectifs avec les Girondins, ses relations avec les autres joueurs au Scapulaire. Mathieu répond aussi à des questions plus privés concernant ses rêves, sa famille et sa vie en général à Bordeaux.

Salut Mathieu que penses-tu du début de saison des Girondins et du recrutement effectué ? de dgardere
Mathieu Valverde : Nous avions fait un bon début de saison avec deux victoires en deux matches et en ce moment, il est vrai que nous marquons un peu le pas avec deux défaites consécutives face à Lyon et à Lille. Cependant, je pense que nous méritions mieux. Au niveau du recrutement, nous avons vu arriver de bons joueurs avec Johan Micoud, Stéphane Dalmat ou encore Wendel qui vient juste d’arriver. Il a l’air de posséder beaucoup de qualités, reste à voir ce qu’il pourra nous apporter en match.

Comment vis-tu le début de saison des Girondins ? de Kevin
Mathieu Valverde : Je vis très bien ce début de saison. Je me sens mieux. Je peux participer à toutes les oppositions puisque je suis deuxième gardien. C’est très bien pour moi.

Penses-tu jouer les matches de Coupe de France et de Coupe de la Ligue en temps que premier gardien ? de matbac59
Mathieu Valverde :Je n’en ai pas encore discuté avec l’entraîneur, cela se décidera certainement au dernier moment.

Pourquoi avoir prolonger ton contrat de 2 ans alors que tu savais, je pense, que tu ne serais que la doublure d'Ulrich ? de Flavien
Mathieu Valverde : Je pense que le fait d’être numéro 2 derrière Ramé est quelque chose d’assez important dans un très bon club comme les Girondins. Je pense que c’est bien. Après, le poste de gardien nécessite beaucoup d’expérience et je compte me servir de ce rôle de doublure pour continuer à progresser dans ce domaine.

Comment vois tu cette saison pour vous avec cette Ligue des Champions, qui est quelque chose de magnifique dans une carrière, ainsi que le championnat ? Bon courage et bonne saison ? de balimaou
Mathieu Valverde : Oui, bien sûr que je suis content. Il va falloir que je me tienne prêt à tous les matches en cas de problème pour Ulrich. Je me prépare toujours comme si j’allais jouer. Ainsi, je répondrai présent le jour où l’entraîneur aura besoin de moi.

Justement, comment envisages-tu cette saison avec quatre compétitions à disputer ? de Djuls
Mathieu Valverde :Effectivement, il y aura quatre compétitions à jouer avec beaucoup de matches. Je pense que j’aurai des occasions de jouer, à plusieurs reprises. Je me prépare donc dans cette optique.

Que penses-tu de ton frère Tom qui joue au même poste que toi au Stade Bordelais ? Merci. de Mat
Mathieu Valverde : Je suis assez fier de lui car il poursuit des études tout en ayant gardé un haut niveau footbalistique puisqu’il joue en CFA avec le Stade Bordelais. Il fait sa première année de médecine et prépare des concours afin de devenir kinésithérapeute. C’est bien, je suis fier de lui. J’espère qu’il continuera comme cela même s’il ne faut pas qu’il oublie que le plus important, maintenant, ce sont les études.

Salut Mathieu, j'aimerais savoir quel gardien tu admires le plus et pourquoi ? de Stephmomo.
Mathieu Valverde : Ces dernières années, le gardien que j’admire le plus, c’est Buffon. Il possède un style que j’apprécie beaucoup. Il est grand, longiligne, tout en souplesse. Il a des réflexes étonnants et il est aussi fort dans le jeu aérien que sur la ligne. C’est un gardien complet.

Seras-tu le numéro 1 après Ramé ? Bonne continuation. de Antoine
Mathieu Valverde : Mon objectif personnel, à terme, est bien sûr de devenir numéro 1 aux Girondins de Bordeaux. Etre titulaire dans mon club formateur, ce serait vraiment beau, ce serait même l’idéal.

Quel était ton club à tes débuts au football ? Comment es-tu arrivé aux Girondins ? de calimero33127
Mathieu Valverde : J’ai commencé le football à Blanquefort. Je suis resté dans ce club jusqu’à que les Girondins me repèrent vers l’âge de 13/14 ans.

Penses tu un jour arriver à intégrer la sélection nationale ou ce n’est pas dans tes priorités ? de Julien
Mathieu Valverde : Aujourd’hui, ce n’est pas la priorité (rires). Cependant, quand vous êtes jeune et ambitieux, vous avez toujours cet objectif de long terme en tête. Il est clair qu’aujourd’hui, l’équipe de France paraît loin. Au niveau de la maturité, un gardien met plus de temps qu’un joueur. Nous y pensons tous toujours un peu car c’est le summum dans une carrière.

Que penses-tu du tirage de la Ligue des Champions ? Bordeaux peut-il se qualifier ? de (Romain du 76).
Mathieu Valverde : Je pense que c’est un tirage relativement difficile avec de belles équipes. Il va falloir se déplacer chez eux et ces matches ne seront pas évidents. Certains pensent qu’il s’agit du groupe le plus facile. Franchement, cela va être compliqué mais nous nous attendions à cela car la Ligue des Champions, ce n’est pas autre chose. Niveau ambiance, nous allons faire toutes les facettes de la Coupe d’Europe en trois matches. nous allons goûter à trois styles de jeu différents avec des ambiances très diverses. C’est très bien.

Salut Mathieu crois-tu rester aux Girondins cette saison ? Combien de temps resteras-tu dans l'ombre d’Ulrich? Crois tu qu'à sa retraite, tu pourras envisager une place de titulaire dans le meilleur club français ? de Aymeric33
Mathieu Valverde : Je ne me suis pas fixé de date limite en tant que doublure. Maintenant, il est vrai que je vais avoir 24 ans et que je ne pourrais pas rester numéro 2 éternellement. Je prendrais les choses comme elles viennent mais je n’ai pas de plan ou de date limite.

Mathieu, à quelle place finira Bordeaux à la fin de la saison ? de Flavie
Mathieu Valverde : Bordeaux peut réitérer la saison de l’an dernier, c’est à dire finir dans les trois premiers. Et pourquoi pas remporter le championnat ! Je pense qu’il ne faut pas se fixer de limite.

Comment as-tu vécu le départ de Frédéric Roux ? de pop.n.gum
Mathieu Valverde : Quand je l’ai appris, j’étais d’abord content pour lui car il a passé beaucoup de temps ici en tant que doublure d’Ulrich. Je sais que cette situation n’était pas évidente pour lui. Le fait qu’il puisse jouer régulièrement, même en Ligue 2, c’est très bien pour lui. Après, il est évident que cela me permettait de devenir numéro 2 donc j’étais content aussi de pouvoir occuper ce rôle.

Avec qui t'entends tu le mieux dans l'effectif des Girondins ? de pop.n.gum
Mathieu Valverde : Je m’entends très bien avec Gérald Cid. J’ai fait toutes mes classes avec lui aux Girondins. Nous sommes amis depuis pas mal d’années maintenant. C’est sympa qu’il soit revenu après son prêt. Nous retrouvons nos vieilles habitudes.

Comment trouves-tu les bordelaises ? de choupinette119
Mathieu Valverde : Joker !

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« REPARTIR SUR DE BONNES BASES »

Cette semaine, les Girondins de Bordeaux ne jouent pas en championnat et pour cause, l’Equipe de France débute les éliminatoires de l’Euro 2008. Une aubaine selon Jean-Claude Darcheville qui se félicite d’avoir du temps pour travailler après deux défaites consécutives devant Lyon et Lille. Pour girondins.com, Darch revient sur ces deux matches mais aussi sur le programme chargé des Girondins avec la réception de Nice le 9 septembre puis deux déplacements épineux à Galatasaray (le 12) et à Marseille (le 17).

girondins.com : Jean-Claude, bonjour. Nous allons faire un petit retour sur le match de Lille. Malgré un très bon début de match, les Girondins se sont inclinés sur le score de 3-0. Perdre de cette façon, cela doit être très frustrant ?
Jean-Claude Darcheville : C’est sûr, c’est très dur à vivre car une personne qui n’a pas vu le match peut penser que les Lillois se sont baladés alors que ce n’est pas le cas. Nous avons eu plusieurs occasions avant l’ouverture du score du LOSC mais nous n’avons pas su concrétiser nos efforts. Je pense que si nous étions parvenus à marquer tôt dans la rencontre, ce n’était plus le même match. Malheureusement, nous encaissons un but sans vraiment concéder d’occasions. Nous avons continué a jouer pour recoller vite à la marque mais nous nous sommes faits contrer. A partir du moment où Lille mène 2-0, c’est très difficile de revenir. Cependant, je pense qu’il faut retenir du positif de ce match, notamment l’état d’esprit et le nombre d’occasions que nous nous sommes procurés. La prochaine fois, il faudra simplement trouver la faille.

girondins.com : Quels ont été les mots de Ricardo sur ce match ?
Jean-Claude Darcheville : Il nous a dit cela, que le contenu du match était bon mais qu’une victoire ou une défaite se jouait souvent sur des détails. En l’occurrence, le match de Lille s’est joué sur les occasions non converties de notre part. Il nous a demandé d’être plus efficace offensivement et défensivement. D’ailleurs, il faut surtout être bon offensivement car en football, c’est l’équipe qui marque le plus de but qui l’emporte.

girondins.com : L’an dernier, une des forces de Bordeaux était le réalisme offensif. Cette saison, cela à l’air d’être moins le cas même s’il ne faut pas faire de conclusion hâtive après seulement quatre rencontres. Est-ce un simple manque de réussite ou faut-il changer quelque chose dans l’approche offensive ?
Jean-Claude Darcheville : Non, il ne faut pas modifier quelque chose en particulier. Je pense simplement que ce match était particulier. Si nous prenons l’exemple du match de Lorient, nous nous rendons compte que nous l’avons emporté en conservant nos vertus de la saison passée. L’équipe s’était faite bouger mais nous avions tout de même réussi à gagner le match 1-0. A Lille, cela n’a pas marché mais il ne faut tout remettre en cause non plus. Il est nécessaire de se reconcentrer. Cette semaine sans match va nous faire du bien, elle va nous permettre de travailler et de se vider les têtes. Quand vous enchaînez deux défaites consécutives contre Lyon et Lille, la semaine suivante est un peu plus délicate à gérer. Notre seul objectif aujourd’hui, c’est de bien se préparer pour la 5ème journée car nous devons absolument prendre les trois points contre Nice.

girondins.com : Après deux défaites, certains veulent rejouer tout de suite et d’autres préfèrent avoir du temps pour digérer la défaite et repartir sur de bonnes bases. Tu fais visiblement parti de la deuxième catégorie ?
Jean-Claude Darcheville : Oui, clairement. Après la défaite face à Lyon, il était mieux de rejouer tout de suite car nous voulions absolument rectifier le tir le plus vite possible. Là, nous avons enchaîné deux défaites alors je pense qu’il vaut mieux avoir un peu de temps devant soi. Cela permet de couper la spirale négative. Les joueurs qui sont partis avec leur équipe nationale vont également revenir avec un esprit plus frais la semaine prochaine. Cela nous apportera quelque chose.

girondins.com : Le programme des Girondins va être chargé avec la réception de Nice le 9 septembre puis le déplacement à Galatasaray le 12. Tu vas enfin pouvoir jouer une Ligue des Champions cette année, j’imagine que c’est un grand bonheur pour toi ?
Jean-Claude Darcheville : Oui, je vais vivre un grand bonheur mais je m’intéresse surtout au programme qui va être, comme tu l’as dit, très chargé. Contre Nice, il faudra absolument prendre les trois points. Par la suite, nous tenterons de bien commencer cette Ligue des Champions à l’extérieur sans oublier le déplacement à Marseille. C’est effectivement très corsé ! Maintenant, si nous sommes devenus footballeurs professionnels, c’est aussi pour ce type de rencontre. Ce sera à nous de bien préparer ces rencontres.

girondins.com : Sur un plan plus personnel, comment te sens-tu dans le groupe en ce début de saison ?
Jean-Claude Darcheville : Je suis bien, je suis toujours le même. J’ai fait une bonne préparation et j’ai d’excellentes sensations. Je manque un peu de tonicité mais c’est normal. Nous nous sommes très bien préparés mais Eric Bedouet nous connaît bien et sait qu’il faudra être prêt pour tenir l’ensemble de la saison. C’est pour cette raison que nous connaissons encore des hauts et des bas dans les matches. Nous montons en puissance physiquement. Nous avons réalisé une préparation athlétique qui va nous permettre de répéter les efforts lors des matches rapprochés. Après, j’ai une position de milieu sur un côté où j’essaye d’apporter le plus possible à l’équipe mais bientôt, tout va rentrer dans l’ordre. Quand j’aurai complètement digéré la préparation physique et que je serai à 100% de mes moyens.

girondins.com : Eric Bedouet nous avait justement précisé qu’il préparait l’équipe pour la saison et non pas pour le mois d’août qui sert généralement à terminer la préparation physique. Vous sentez que vous montez en puissance ?
Jean-Claude Darcheville : Oui, je le ressens vraiment. Il m’est arrivé de redémarrer une semaine d’entraînement en ayant accumuler de la fatigue alors que là, je sens bien que je vais de mieux en mieux physiquement. Je recommence à avoir de la tonicité et de la vivacité. Ces deux semaines sans matches vont nous permettre de digérer la préparation et de repartir sur de bonnes bases.

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Darcheville : «Trouver le système»

Jean-Claude Darcheville fut le seul Bordelais à émerger dans le naufrage de son équipe samedi contre Rennes (1-2), match qui a marqué la deuxième défaite des Girondins à domicile cette saison après Lyon (1-2), mais aussi le deuxième revers consécutif après le non-match de Lens (0-3). Retombés dans leur apathie alors que la Ligue des champions semblait leur avoir donné une bonne dynamique, les Girondins restent à une paire de victoires du podium. Meilleur buteur du club (6 buts) et attaquant le plus utilisé par Ricardo (13 titularisations), Darcheville croit le sursaut possible à condition de donner des repères aux joueurs via un système de jeu assimilé par tous. Pas évident, à l'heure où le dossier Micoud n'est pas refermé.

« Jean-Claude Darcheville, qu'est-ce qui se passe à Bordeaux, pourquoi l'équipe finit-elle toujours par décevoir quand elle semble avoir trouvé le bon tempo ?
Justement, on ne le sait pas. On n'a pas la solution, sinon on l'appliquerait pour s'en sortir. Depuis le début de la saison, à chaque fois qu'on fait un bon match, qu'on pense pouvoir s'appuyer sur quelque chose, tout se casse du jour au lendemain. Cette huitième place sanctionne notre inconstance. Le point positif est qu'on ne reste pas trop loin de la troisième place (cinq points). Maintenant, si on continue à jouer au yo-yo, on sera vraiment décrochés.

Le podium reste-t-il l'objectif, malgré la morosité ambiante ?
Oui, on ne l'a pas caché. On a l'équipe pour. A condition de trouver une certaine constance. A chaque fois qu'un match peut nous permettre de passer vraiment du bon côté, on n'arrive pas à franchir ce cap. Il manque toujours quelque chose. C'est tout le contraire de l'année dernière. Sans être trop bons, on arrivait à faire des résultats. Quand on était mauvais, on faisait match nul. Quand on était pas mal, on gagnait par une petite marge. Et quand on jouait bien, c'étaient de larges victoire. On avait un état d'esprit irréprochable. Cette année, même quand on est bons, on perd, et là c'est grave.

Entre le tout défensif de la saison dernière et la volonté de jouer plus offensivement, Bordeaux ne semble pas trouver son identité de jeu. Ce constat est-il réducteur ?
Non. J'en reviens toujours à l'année dernière. Même à l'extérieur, on savait qu'on allait jouer dans notre 4-4-2 traditionnel. Cette année, avec l'arrivée de Micoud, on essaie évidemment de jouer sur ses qualités, dans un système qui lui permet de faire jouer l'équipe. On change souvent de système, parfois avec un milieu en losange, parfois avec un seul attaquant, parfois en 4-4-2. Peut-être que notre inconstance vient de là... L'année dernière, on s'appuyait sur notre base. Il faudrait ajouter les blessés, les suspendus... C'est un tout. Aux joueurs et au staff technique de faire le point sur ces six premiers mois pour trouver le système qui nous permettra de bien finir la saison.

Comment jugez-vous votre saison sur le plan personnel ?
Je suis sur mes temps de passage. J'ai mis huit buts la saison dernière. Je veux faire mieux cette saison. J'en suis à six. D'ici la trêve, il reste deux matches, et j'aimerais assez en être déjà à huit. Et puis, ça va mieux avec le public (Darcheville s'est plaint d'être sifflé à chaque initiative ratée, constatant que le public girondin était plus patient avec les autres joueurs).

Il ne vous reste que six mois de contrat. Resterez-vous à Bordeaux à l'issue du mercato ?
C'est du 50-50. Je me sens bien à Bordeaux. J'irai au bout avec ce club. Mais je suis conscient qu'il me reste très peu de temps. Il faut que je pense à mon avenir et à celui de ma famille. Si une opportunité se présente, elle méritera réflexion.

A 31 ans, vous avez envie d'un grand club ?
Pas forcément. Je suis un garçon qui fonctionne à l'affectif et au feeling. Un dirigeant peut me séduire avec un discours, un challenge, un défi. Quand j'étais blessé, je m'étais fixé celui de revenir à mon meilleur niveau. Un défi, aujourd'hui, ce serait un club qui veut construire quelque chose, ou un grand club qui recherche un attaquant capable de faire la différence quand il rentre... ça dépendra. Il me faut quelque chose pour rester motivé.

Lyon perd ses attaquants sur blessures un à un, c'est une piste ?
Non pas du tout.

Et l'Angleterre, qui avait semblé vous tenter il y a quelques saisons ?
C'est un championnat dans lequel je peux m'épanouir. Je ne vois que l'Angleterre ou l'Espagne qui répondent à ces critères, en dehors de la L1. Partir pour partir ne m'intéresse pas.

l'equipe

" Il y a un manque flagrant d'ambition à Bordeaux" Lizarazu

Il n'est pas tendre le basque bondissant avec son club formateur. Il a effectué cette déclaration dans une interview parue dans But!Bordeaux où il fait la promo de son livre.
Il ajoute ensuite à propos de notre club : "Bordeaux est à sa place".
Serait-il devenu extralucide depuis sa retraite ?

"J'ai rendu service à Mavuba" Ricardo

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire But! Bordeaux, Ricardo revient longuement sur cette saison en Gironde. Il revient notamment sur le cas Mavuba.
Ricardo indique qu'il a mis volontairement Rio en concurrence car " l'équipe était meilleure sans lui... Rio est plus costaud pour partir à la Juventus ... je lui ai rendu service"

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