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Les Girondins se sont parlés
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Les Girondins se sont parlés
Battus lors deux premiers matchs de la saison, Jean Tigana et ses joueurs ont profité de la semaine pour évoquer les problèmes du moment. L'entraîneur a lui fait son analyse de son côté et en tire beaucoup d'enseignements.
Réputé pour être l'un des entraîneurs français les moins bavards face aux journalistes, Jean Tigana s'est lâché vendredi. Le coach des Girondins a beaucoup et longtemps parlé, lors d'une conférence de presse très enrichissante. Après la défaite à domicile contre Toulouse (2-1), dimanche dernier, Tigana a cherché à comprendre pourquoi son équipe, déjà battue d'entrée à Montpellier (1-0), avait de nouveau failli une semaine plus tard. Une analyse qui a débouché sur de nombreuses conclusions. Très disert vendredi, Tigana a tenu, avant d'entrer dans les détails, à expliquer que cette étude des lacunes actuelles de son équipe, il ne l'a pas menée seul, mais collectivement. « Nous avons beaucoup discuté avec les joueurs mais aussi avec l'encadrement et l'ensemble du staff. L'objectif est d'arriver à comprendre de l'intérieur ce qu'il se passe. Il y a des choses que je pouvais percevoir, d'autres pas. Nous avons surtout essayé de faire avancer les choses et de résoudre le problème. »
Comme le répètent toute la saison les joueurs et leurs entraîneurs, la vérité en football se trouve sur le terrain. Même si l'analyse entreprise par Tigana lui a permis d'y voir plus clair sur la marche à suivre pour remettre les Girondins sur de bons rails, il a conscience que prendre trois points, dimanche à Paris, constituerait toutefois le meilleur remède aux maux actuels. « Il n'y a pas de miracle. Le déclic passe certainement par une victoire. Il n'y a qu'en travaillant que l'équipe arrivera à se lâcher. » Pour le successeur de Laurent Blanc sur le banc bordelais, le hic vient en effet avant tout d'un manque d'agressivité à la conquête du ballon et d'explosivité au moment de percuter. « Nous avons du mal à nous libérer et l'équipe manque de vitesse dans les contre-attaques. Notre problème ne réside pas dans le jeu. Nous pêchons surtout dans les duels depuis le début du championnat. Physiquement, l'équipe n'est pas mal, mais il faut une détermination collective car la réaction est encore trop personnelle. »
La concentration fait également partie des problèmes qui gênent au plus haut point Jean Tigana depuis son arrivée en Gironde. Et ce n'est pas le dernier match qui lui a permis de chasser ses inquiétudes. « Sur les cinq buts que nous avons encaissés, nous en prenons quatre sur coup de pieds arrêtés. Deux sont dus à des fautes de concentration. Une faute de concentration collective. » Malheureusement pour « le facteur des Caillols », les coups de pied arrêtés défensifs ne sont pas les seuls visés. Offensivement, Bordeaux aurait également, selon son entraîneur, de gros manquements. « Le problème est également dans l'animation dans la surface de réparation. Les partenaires doivent couper la trajectoire, la faute n'est pas seulement celle du tireur. » A la décharge de Tigana, il a été contraint de composer lors des deux premiers matchs avec un effectif très jeune. « L'âge a joué aussi, car notre charnière centrale (Savic-Sané) était très jeune » Contre Paris, la défense bordelaise pourra s'appuyer sur l'expérience de Ciani, rétabli. A l'issue du match, Tigana, qui reconnaît qu'une discussion « fait avancer beaucoup de choses », saura si elle a vraiment eu le but recherché.
football365.fr
Réputé pour être l'un des entraîneurs français les moins bavards face aux journalistes, Jean Tigana s'est lâché vendredi. Le coach des Girondins a beaucoup et longtemps parlé, lors d'une conférence de presse très enrichissante. Après la défaite à domicile contre Toulouse (2-1), dimanche dernier, Tigana a cherché à comprendre pourquoi son équipe, déjà battue d'entrée à Montpellier (1-0), avait de nouveau failli une semaine plus tard. Une analyse qui a débouché sur de nombreuses conclusions. Très disert vendredi, Tigana a tenu, avant d'entrer dans les détails, à expliquer que cette étude des lacunes actuelles de son équipe, il ne l'a pas menée seul, mais collectivement. « Nous avons beaucoup discuté avec les joueurs mais aussi avec l'encadrement et l'ensemble du staff. L'objectif est d'arriver à comprendre de l'intérieur ce qu'il se passe. Il y a des choses que je pouvais percevoir, d'autres pas. Nous avons surtout essayé de faire avancer les choses et de résoudre le problème. »
Comme le répètent toute la saison les joueurs et leurs entraîneurs, la vérité en football se trouve sur le terrain. Même si l'analyse entreprise par Tigana lui a permis d'y voir plus clair sur la marche à suivre pour remettre les Girondins sur de bons rails, il a conscience que prendre trois points, dimanche à Paris, constituerait toutefois le meilleur remède aux maux actuels. « Il n'y a pas de miracle. Le déclic passe certainement par une victoire. Il n'y a qu'en travaillant que l'équipe arrivera à se lâcher. » Pour le successeur de Laurent Blanc sur le banc bordelais, le hic vient en effet avant tout d'un manque d'agressivité à la conquête du ballon et d'explosivité au moment de percuter. « Nous avons du mal à nous libérer et l'équipe manque de vitesse dans les contre-attaques. Notre problème ne réside pas dans le jeu. Nous pêchons surtout dans les duels depuis le début du championnat. Physiquement, l'équipe n'est pas mal, mais il faut une détermination collective car la réaction est encore trop personnelle. »
La concentration fait également partie des problèmes qui gênent au plus haut point Jean Tigana depuis son arrivée en Gironde. Et ce n'est pas le dernier match qui lui a permis de chasser ses inquiétudes. « Sur les cinq buts que nous avons encaissés, nous en prenons quatre sur coup de pieds arrêtés. Deux sont dus à des fautes de concentration. Une faute de concentration collective. » Malheureusement pour « le facteur des Caillols », les coups de pied arrêtés défensifs ne sont pas les seuls visés. Offensivement, Bordeaux aurait également, selon son entraîneur, de gros manquements. « Le problème est également dans l'animation dans la surface de réparation. Les partenaires doivent couper la trajectoire, la faute n'est pas seulement celle du tireur. » A la décharge de Tigana, il a été contraint de composer lors des deux premiers matchs avec un effectif très jeune. « L'âge a joué aussi, car notre charnière centrale (Savic-Sané) était très jeune » Contre Paris, la défense bordelaise pourra s'appuyer sur l'expérience de Ciani, rétabli. A l'issue du match, Tigana, qui reconnaît qu'une discussion « fait avancer beaucoup de choses », saura si elle a vraiment eu le but recherché.
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Re: Les Girondins se sont parlés
sa ne peut faire de mal, j'èspere pour Bordeaux qu'il vont réagir (pas demain =P)
_Dany™- Modérateur
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Re: Les Girondins se sont parlés
Dommage pour Paris, maintenant j'espère que Bordeaux va lancé sa saison !
_Dany™- Modérateur
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