Difficile d'être optimiste

par marcou Ven 01 Oct 2010, 14:16

L'OM compte maintenant sur Chelsea avant de viser un exploit le 23 novembre à Moscou

Les Olympiens doivent désormais digérer la défaite londonienne, ce qui ne sera pas chose facile.

Combien de matches l'OM a-t-il gagné à l'extérieur en Ligue des champions, dans la formule actuelle et avec le plateau tel qu'il est aujourd'hui, formé de trois ou quatre Anglais, Espagnols et Italiens ? Deux sur treize : à Liverpool le 3 octobre 2007 et à Zurich le 21 octobre 2009. L'OM a perdu trois fois à Madrid, deux fois à Porto, une à Besiktas, à Liverpool, à Eindhoven et à Chelsea; et obtenu deux nuls à Belgrade et à Milan.

Autant dire que le challenge que l'OM devra réussir, à savoir gagner à Moscou, le 23 novembre, relèvera de l'exploit. Après presque deux mois de compétition et deux journées de Ligue des champions, où en est l'équipe olympienne sur la route de ses objectifs ?

Chelsea allié de circonstance
La défaite à Londres n'a pas surpris, ni même changé grand-chose à la situation; dès le départ, on avait considéré ce match-là comme le plus difficile et l'impossibilité de faire mieux qu'éviter la grosse raclée (deux tirs sur les poteaux quand même...) a été avérée. Avec le recul, même si le premier but est consécutif à une erreur que Benoît Cheyrou ne cherche à imputer à personne d'autre qu'à lui-même, aucune comparaison avec les regrets nés des revers essuyés contre Liverpool ou Milan ces deux dernières années.

En face, ce n'est pas simplement l'expérience qui a fait la différence sur des détails, c'est un fossé qui s'est révélé béant entre le niveau d'un prétendant au trophée et celui d'un prétendant aux huitièmes. Ce géant bleu devient toutefois un allié de circonstance de l'OM. Si Chelsea prend 6 points contre le Spartak et l'OM en fait autant contre Zilina (qui semble encore moins bon que le FC Zurich l'an passé), le 23 novembre, l'OM jouera un vrai match de coupe...

L'OM va-t-il s'en remettre ?
On le sait, il est extrêmement délicat d'enchaîner Ligue des champions et championnat. Mentalement et physiquement. Or, pour être au mieux dans une compétition, il vaut mieux que l'autre permette de garder le moral au plus haut. Dans cette optique, avoir réussi une seconde période correcte à Stamford Bridge, avec quelques occasions, vaut mieux qu'un 4-0 qui aurait débouché sur une crise, au moins de confiance. Se motiver ne sera pas difficile samedi soir dans l'environnement hostile de Geoffroy-Guichard et face au nouveau leader, Saint-Étienne.

Reste à savoir comment les Olympiens auront récupéré d'une rencontre très usante physiquement. Didier Deschamps fera certainement un peu tourner et on peut par exemple penser qu'un Loïc Rémy ayant disputé les 90 minutes à Chelsea pourra être appelé à souffler; mais ce sont des données que ni les génies de bazar des après-matches, ni même des techniciens ne peuvent apprécier aussi bien que le staff olympien qui verra, ces prochains jours, comment réagissent les organismes des joueurs battus à Londres.
En face, ce n'est pas simplement l'expérience qui a fait la différence sur des détails, c'est un fossé qui s'est révélé béant entre le niveau d'un prétendant au trophée et celui d'un prétendant aux huitièmes. Ce géant bleu devient toutefois un allié de circonstance de l'OM. Si Chelsea prend 6 points contre le Spartak et l'OM en fait autant contre Zilina (qui semble encore moins bon que le FC Zurich l'an passé), le 23 novembre, l'OM jouera un vrai match de coupe...

L'OM va-t-il s'en remettre ?
On le sait, il est extrêmement délicat d'enchaîner Ligue des champions et championnat. Mentalement et physiquement. Or, pour être au mieux dans une compétition, il vaut mieux que l'autre permette de garder le moral au plus haut. Dans cette optique, avoir réussi une seconde période correcte à Stamford Bridge, avec quelques occasions, vaut mieux qu'un 4-0 qui aurait débouché sur une crise, au moins de confiance. Se motiver ne sera pas difficile samedi soir dans l'environnement hostile de Geoffroy-Guichard et face au nouveau leader, Saint-Étienne.

Reste à savoir comment les Olympiens auront récupéré d'une rencontre très usante physiquement. Didier Deschamps fera certainement un peu tourner et on peut par exemple penser qu'un Loïc Rémy ayant disputé les 90 minutes à Chelsea pourra être appelé à souffler; mais ce sont des données que ni les génies de bazar des après-matches, ni même des techniciens ne peuvent apprécier aussi bien que le staff olympien qui verra, ces prochains jours, comment réagissent les organismes des joueurs battus à Londres.