Bédouet entraineur, Lucas adjoint

A l’issue de la conférence de presse du président Triaud ce matin au Haillan, Eric Bédouet a été confirmé comme entraineur principal. Il sera assisté de Franck Mantaux pour les gardiens et d’une personnalité ou membre du centre de formation comme adjoint, à la demande de Bédouet.


Comme en 2005 après le retrait de Michel Pavon, c’est donc le fidèle préparateur physique, possédant ses diplômes d’entraineur, qui terminera la saison. Mais cette fois, le maintien est déjà assuré. Reste donc à finir dignement une saison calamiteuse.

Girondins4ever

Philippe Lucas

Le président Triaud a annoncé ce dimanche matin qu'Eric Bedouet allait prendre la succession de Jean Tigana et qu'il allait « choisir un cadre du club, issu du centre de formation, pour l'accompagner. » Ce dernier a été choisi, il s'agit de Philippe Lucas, lequel a porté le maillot des Girondins de 1992 à 1996 avant d'entraîner les U19. « C'est la reconnaissance du travail de la formation et c'est bien que l'on fasse appel à quelqu'un du centre de formation, nous a déclaré Philippe Lucas. Je suis salarié de ce club depuis 11 ans en tant qu'éducateur, il est normal que je réponde présent quand on fait appel à moi. C'est Alain Deveseleer (directeur général du club) qui m'a prévenu et je ne me suis même pas posé de question. C'est une mission de court terme, pour trois semaines et c'est une expérience que j'espère enrichissante ».

l'équipe

Les Girondins sont allés très vite pour désigner l’adjoint d’Eric Bédouet. Ce sera Philippe Lucas, l'ancien joueur du club et actuel entraîneur de l’équipe des 19 ans Nationaux. C’était l’hypothèse la plus probable.

La grosse surprise, c’est l’arrivée dans le staff de Lilian Laslandes, dans un rôle à définir, sans doute pour insuffler un état d’esprit plus conquérant à l’équipe. Il sera lundi matin au Haillan, aux côtés de Bédouet. Une bonne idée? Elle avait déjà surgi, de la part des joueurs, au lendemain de la défaite à Angers. Sa proximité avec Michel Pavon atteste du succès des joueurs dans leur volonté d’imposer leur volonté aux dirigeants.

Sud Ouest

ac42 a écrit:Au depart je croyais que c'etait l'ex coach de Manaudou qui devenait adjoint

Interview de Bédouet :

Que vous inspire le fait d’être numéro 1?
Ce n’est pas facile. Ce sont des situations qui sont embêtantes. Quand on travaille avec quelqu’un qui part, on se dit qu’on a toujours une part de responsabilité. Y a-t-il quelque chose que je n’ai pas fait, ai-je vraiment tout fait? Après, je suis au service du club. Ce n’est pas la première fois, ça se présente comme ça, naturellement. Le métier est le même sauf que je suis un peu plus exposé, mais dans le travail cela ne change pas beaucoup.

Le départ de Jean Tigana était-il inéluctable?
Non, sincèrement non. C’est quelqu’un de très intègre, très professionnel. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Il a découvert un milieu très particulier. La mentalité du footballeur a changé. Partout, tout le monde le dit, en L1, L2, en centres de formation. Le fait d’avoir arrêté quelques années et de prendre ça en pleine tête d’un seul coup, cela a été dur. Et puis, plein de petites épreuves très difficiles alors qu’il venait avec l’idée de renvoyer ce qu’il avait reçu aux Girondins. Ca partait d’un bon sentiment, c’était quelque chose d’honorable. Il avait un fonctionnement très dur au début puis il a mis de l’eau dans son vin. Là, ce qui a fait un peu déborder, c’est l’histoire avec sa fille. Je trouve ça dommage d’en arriver là.

Qu’attendez-vous des joueurs pour cette fin de saison. Et, est-ce votre année la plus difficile?
Je veux des joueurs souriants, sereins, conquérants. On sait que c’est difficile, qu’on ne va pas tout gagner non plus. Peut-être qu’à Lens on va se faire torpiller mais on doit donner une bonne image sur le terrain. Que tous ceux qui jouent se défoncent ! Oui, c’est l’année la plus dure. On a eu des périodes exceptionnelles, il y a le retour de bâton. C’est la vie. Un moment, on marchait sur l’eau, on gagnait avant de jouer… Les moments difficiles, on les a vécus en 2005, on a galéré comme des malades. Ces années-là, j’ai dit aux joueurs ‘vous allez souffrir mais vous allez sortir beaucoup plus forts’. On ne peut que progresser dans la difficulté.