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Très irrégulier en championnat à l’heure où les derniers de la classe se rebiffent, l’OGC Nice joue avec le feu en ce moment, notamment en passant régulièrement au travers de ses rencontres, comme samedi dernier à Rennes (2-0). Entraineur de cette formation azuréenne, Eric Roy avoue avoir du mal à reconnaitre son équipe, mais espère comme d’habitude une réaction même si l’adversaire qui se présente dimanche au Ray n’est autre que le PSG.

« On se doit de faire plus et mieux lors de nos matchs à l'extérieur. On en a assez de disputer toujours le même genre de rencontre, surtout loin du Ray. Pour nos prochaines sorties, il va nous falloir une prise de conscience pour que collectivement, on arrive à faire autre chose que ce que l'on répète tous les 15 jours depuis maintenant trois mois. Il faut se remettre en question individuellement pour que le collectif soit plus fort. Le PSG arrive dimanche. Encore une équipe du haut de tableau. Ils font un bon championnat donc ça sera encore un match compliqué pour nous. Mais ce qui m'inquiète plus, ce n'est pas le PSG ; c'est ma propre équipe. Je dois déjà savoir quel visage elle aura dimanche et c'est là-dessus que nous devons travailler », a expliqué l’entraineur du Gym, qui sait que sa formation a jusqu’ici répondu plutôt présente face aux gros bras, à l’image de ses succès sur Lyon en Coupe de France, ou Bordeaux et Marseille en championnat dans son antre.

Nice et Eric Roy peuvent souffler. En s'imposant à Saint-Etienne (0-2), les Aiglons ont pris un peu d'air au classement, et peut-être sauver la tête de leur entraîneur, que l'on disait menacé. Pas de quoi sauter au plafond pour le technicien azuréen, qui a chaudement félicité ses joueurs, dont il a tenu à souligner la force mentale.

« C'était un match difficile à jouer et je suis très content de l'état d'esprit de mes joueurs. Ils ont montré de la solidarité, beaucoup d'envie et à l'arrivée, on a été récompensé. Je suis content pour eux, pour le club. Coulibaly a marqué un but à la Roberto Carlos ! C'est un match bien mené...Ce n'est pas du tout un bol d'air mais on a juste le sentiment du devoir accompli. Le groupe a répondu aux sceptiques qui pensaient les joueurs résignés, pas forcément concernés. Les joueurs ont montré qu'ils avaient conscience de la situation », a déclaré Eric Roy, conscient toutefois que Nice devra encore batailler pour arracher son maintien dans l'élite.

E. Roy - "on s'est dit des choses"

Longtemps mené 1-0, Nice s'est arraché pour ramener le nul de Toulouse ce samedi (1-1). Après la rencontre, Eric Roy était fier du visage affiché par son équipe en deuxième période. "J'étais en colère à la mi-temps car les joueurs n'ont pas fait la première période qu'on attendait d'eux. Ils sont mal rentrés dans le match, ont donné trop de facilité aux Toulousains. Par contre sur notre deuxième mi-temps, le nul n'est pas immérité. Aller chercher ce point important sur la fin, ça montre le bon état d'esprit du groupe. On s'est dit des choses à la pause, il fallait rectifier le tir et les joueurs l'ont fait. Notre deuxième période a été satisfaisante avec des intentions et des occasions. C'est encourageant pour la suite", a réagi l'entraîneur du club azuréen.